Cet article est issu du périodique "Gallerie des modes" VIIe cahier, Première suite, 4e figure 1778
Demi-polonaise ou polonaise à la liberté. C'est une espèce de diminutif de ces bas de robes que les Dames de la Cour, obligées par étiquette de paraître en public le matin, ont adopté depuis longtemps, & dont on a fait une application assez heureuse aux modes nouvelles.
La demi-polonaise consiste dans une jupe, sur laquelle on attache un bas de polonaise, ou simplement une queue de polonaise retroussée à l'ordinaire; elle est aussi commode qu'agréable, & procure le double avantage, de faire paraître habillée, tandis qu'on ne l'est pas.
La gravure offre une dame de qualité, se promenant à la campagne, vêtue d'une demi-polonaise à simple queue. La jupe & la queue sont de toile blanche, dont les garnitures & le volant, très incommode dans les promenades, ont été remplacés par des bandes de toile peinte avec encadrement; une de ces bandes occupe le bas de la jupe; les autres plus petites, se placent vers le milieu & figurent la tête du volant; la queue retroussée avec des rosettes, est bordée d'une double bande pareille à celle de la jupe.
Le mantelet est une pièce essentielle de cet ajustement; il doit être ample, envelopper tout ce qu'on appelle le corsage, & ne laisser entrevoir que le bas du corps; par ce moyen, l'habillement paraît complet, & fait illusion au point de tromper l'oeil le plus curieux.
Coiffure négligé, au chien couchant, avec sa boucle tombant sur le col : chapeau de paille, fort penché sur le devant, pour garantir du soleil, relevé par derrière, pour donner plus de jeu au chignon en natte dégagée : le côté droit du chapeau, désigné par une double rosette, tenant une fleur aux arrêts; pour gance un large ruban uni dont les extrémités viennent caresser l'oreille gauche.
Une canne, un éventail, des gants, un bracelet à rosette par dessus le gant, pour la main qui badine avec l'éventail; collier de gaze plissé & fraisée, rosette ronde aux souliers : tels sont les attributs de cet habillement champêtre.
La demi-polonaise consiste dans une jupe, sur laquelle on attache un bas de polonaise, ou simplement une queue de polonaise retroussée à l'ordinaire; elle est aussi commode qu'agréable, & procure le double avantage, de faire paraître habillée, tandis qu'on ne l'est pas.
La gravure offre une dame de qualité, se promenant à la campagne, vêtue d'une demi-polonaise à simple queue. La jupe & la queue sont de toile blanche, dont les garnitures & le volant, très incommode dans les promenades, ont été remplacés par des bandes de toile peinte avec encadrement; une de ces bandes occupe le bas de la jupe; les autres plus petites, se placent vers le milieu & figurent la tête du volant; la queue retroussée avec des rosettes, est bordée d'une double bande pareille à celle de la jupe.
Le mantelet est une pièce essentielle de cet ajustement; il doit être ample, envelopper tout ce qu'on appelle le corsage, & ne laisser entrevoir que le bas du corps; par ce moyen, l'habillement paraît complet, & fait illusion au point de tromper l'oeil le plus curieux.
Coiffure négligé, au chien couchant, avec sa boucle tombant sur le col : chapeau de paille, fort penché sur le devant, pour garantir du soleil, relevé par derrière, pour donner plus de jeu au chignon en natte dégagée : le côté droit du chapeau, désigné par une double rosette, tenant une fleur aux arrêts; pour gance un large ruban uni dont les extrémités viennent caresser l'oreille gauche.
Une canne, un éventail, des gants, un bracelet à rosette par dessus le gant, pour la main qui badine avec l'éventail; collier de gaze plissé & fraisée, rosette ronde aux souliers : tels sont les attributs de cet habillement champêtre.
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