Article issu du périodique la "Gallerie des modes" Xe cahier,4e suite, 2e figure (1778)
Cet ajustement comporte encore une plus grande aisance, une plus grande liberté que tous les autres déshabillés, & s'accorde parfaitement avec un air de désordre répandu dans tout l'ensemble de celles qui en font usage : on dirait qu'il est sans prétention, & toutefois il est souvent l'attribut de la coquetterie la mieux combinée.
La Figure représente une jeune Dame en peignoir à grand collet & à manches fermées, avec une garniture de mousseline des Indes froncée; la garniture du collet à simple bande relevée.
La jupe, non garnie, n'a de remarquable que la manière dont elle est relevée : un pied mignon, une jambe jolie, sont rarement d'accord avec de longs jupons.
Si cette jeune Dame est curieuse de ses pieds, il paraît que ses oreilles n'ont pas le même avantage; elles sont perdues sous de vastes nageoires, qui accompagnent une frisure au chien couchant, suivie de deux boucles.
Elle est coiffée d'un bonnet négligé, ou moyen bonnet à gorge noire; papillon rond à rouleaux, avec un bouillon de blonde noire environnant le bonnet, & relevant par derrière; ruban roulé sur une barrière de blonde au-dessus du papillon; barbes retroussées à la paysanne.
Cette belle, peu sensible aux caresses de son perroquet, est uniquement occupée à parcourir le recueil des costumes; inquiète de savoir quel ajustement elle adoptera pour le reste de la journée.
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